De la confiance en soi ... à l'amour de soi
De la confiance en soi à l’amour de soi

De la confiance en soi à l’amour de soi

« Je viens vous voir parce que je n’ai pas confiance en moi ! ».

Cette phrase, nous l’avons entendue des centaines de fois. Que veut-elle dire au juste ? N’est-elle pas le reflet de notre vision binaire – et donc forcément réductrice – de ce que nous sommes ou ne sommes pas ? Cela voudrait-il dire qu’il existe 2 catégories de personnes sur cette planète : celles qui ont confiance en elles et les autres ?

Si vous êtes du côté de ceux qui prétendent ne pas confiance en eux par exemple, est-ce applicable à tous les domaines de votre vie, sans exception ? Ne serait-il pas plus juste de dire : «Je n’ai pas confiance en mes talents/compétences/capacités dans ce domaine spécifique ? ». Je pourrais par exemple avoir pleinement confiance en ma capacité à amener ma voiture d’un point A à un point B, ou à animer une formation sur un thème qui m’anime … et beaucoup moins dans ma capacité à réussir un plat élaboré sans aucune recette !

A la notion de confiance en soi – qui entretient l’idée qu’il y a un problème avec nous, quelque chose que nous devons dépasser ou changer – je préfère celle d’amour de soi. Ce mot peut sembler excessif, impudique, voire désuet … et pourtant c’est bien de cela dont il s’agit. La couche de surface « Je n’ai pas confiance en moi »  en cache en effet une autre bien plus profonde : « Je ne m’aime pas quand je me comporte comme ceci ou comme cela, quand je suis … ».

Ca vous surprend ? Ne nous sommes-nous pas pourtant pour la plupart, construits sur la base d’injonctions telles que :  « Tu devrais être plus … »  « Sois un peu moins … » – « Sois gentil ! » – « Tu m’as déçu », …  Autant de paroles qui ont entretenu l’idée de ce que nous devrions être/faire/changer pour être aimés. Et qui ont fragilisé les fondations de la confiance en la personne que nous sommes.

D’où la nécessité, voire l’urgence – pour renforcer notre confiance et notre sécurité intérieure d’adulte –  de rassurer l’enfant qui sommeille en nous sur la valeur de qui il est. De lui dire ce qu’il aurait eu besoin d’entendre :   «Tu as le droit de faire des erreurs » – « Je t’aime tel que tu es » – « Tu es la personne qui sais le mieux ce qui est bon pour toi », …

Tout cela vous paraît simple, voire simpliste ? Et pourquoi cela devrait-il être compliqué ? 😉

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